Les déchèteries en France

Les déchèteries en France

Comment fonctionne une déchèterie en France?

L’engagement de la France en matière de recyclage

Avec la prise de conscience du besoin de protéger l’environnement, les déchetteries se sont multipliées en France et dans le monde entier, encourageant par là-même le tri sélectif, voire en le rendant obligatoire. Ainsi, depuis quelques années et notamment en Occident, nous voyons émerger autour des communes, des déchèteries spécialisées dans un ou 2 matériaux, telles que, par exemple, les déchèteries exclusivement réservées au verre ou encore celles réservées aux déchets à risques infectieux. Largement implantées depuis l’avènement du XXIe siècle, les déchèteries ainsi que les poubelles et bennes de tri font désormais partie de notre quotidien : chaque jour, chacun de nous œuvre pour sauver la planète et offrir à nos enfants et à nos petits enfants, une chance de vivre sainement.

Le fonctionnement d’une déchèterie

Les autorités françaises, très impliquées dans la protection de l’environnement, ont mis en place une politique de création de déchetterie sur tout le territoire national. Elles sont toutes clôturées et sécurisées; au moins un gardien est présent aux horaires d’ouverture pour aider et conseiller les utilisateurs. Toutes les déchèteries regroupent différentes bennes et espaces dédiés aux matériaux recyclables, dont les déchets encombrants ou dangereux. Les particuliers qui ne peuvent placer les objets, déchets et autres encombrants, dans la collecte classique des déchets ménagers, se rendent donc dans la déchetterie de leur secteur pour y déposer eux-mêmes (ou un tiers), les déchets, et ce, dans les bennes appropriées, dédiées à cet effet. Pour tout renseignement et pour toute aide, un gardien oriente, guide et conseille les personnes.

Que peut-on recycler dans une déchetterie?

Tous types de déchèteries confondus, le tri sélectif permet de réunir les matériaux similaires. Les déchetteries peuvent avoir des bennes ou autres espaces de tri, pour les matériaux suivants : Appareils électriques et électroniques (Déchets d’équipement électrique et électronique – DEEE) – Ecrans – Huile de friture – Métaux – Bois – Déchets verts – Lampes – Gravats et inertes – Textile – Mobilier – Carton – Batteries – Huile de vidange – Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI) – Déchets spéciaux – Tout venant.
Généralement, les déchèteries sont ouvertes du mardi au samedi, aux horaires spécifiés par chacune. Cependant, dans les grandes villes, il est possible que certaines soient ouvertes le lundi également, voire le dimanche. Il est donc préférable de se renseigner avant de s’y rendre.

Tri et recyclage, des gestes écologiques

Une évolution dans le temps

Depuis la révolution industrielle, les hommes ont non seulement surexploité les ressources naturelles, mais ils ont également largement contribué à détruire notre planète. Aujourd’hui, nous tentons de réduire l’impact de ces dégâts, en adoptant des politiques qui protègent notre environnement et notre milieu de vie. De nos jours, il n’est plus question de rassembler, sans distinction aucune, les déchets et les gravats, pour s’en débarrasser sans recyclage. Nous avons enfin pris conscience de l’importance de la protection de l’environnement, aujourd’hui devenue urgence absolue. C’est en ce sens que la France s’est engagée ces dernières décennies, en créant le tri sélectif dans les déchèteries, accompagné du recyclage. De gigantesques campagnes informatives éduquent jeunes et moins jeunes, expliquant les raisons de ces démarches, enseignant les bons gestes pour sauver notre Mère-Nature.

Pourquoi trier et recycler?

Pouvons-nous continuer à penser que la Nature est une vaste poubelle capable d’engloutir tous les déchets possibles et imaginables? Pouvons-nous continuer à croire que les mers et les océans peuvent avaler tout ce qu’on ne désire pas voir? Ces croyances, pourtant encore bien ancrées dans les esprits le siècle dernier, deviennent des aberrations insupportables pour les hommes et les femmes du XXIe siècle. Car nous avons pris conscience que tout ce que nous rejetons ne disparait pas comme par enchantement, bien au contraire. Chaque déchet est une agression que nous portons envers la nature ; chaque rejet est une destruction irréversible de notre environnement. Toutes ces raisons nous poussent à soigner notre Terre, pour le bonheur et le bien-être de nos enfants et des générations futures.

Le rôle des déchetteries

Les déchèteries en France et dans le monde entier permettent aux citoyens de rassembler, regrouper et réunir, les objets similaires, pour un traitement qui mène le plus souvent au recyclage des matériaux. Ainsi, nous « consommons » moins de nature, nous polluons moins en réutilisant les matériaux au lieu de les jeter dans la nature, …. Pour ce faire, des déchèteries ont été créées : certaines accueillent le tout venant, d’autres sont orientées vers un ou plusieurs types de matériaux spécifiques tels que le métal, le bois, les matériaux lourds en provenance des entreprises, les déchets dangereux,…. Certaines déchetteries sont exclusivement réservées aux particuliers, d’autres sont mixtes et enfin les dernières sont exclusivement réservées aux professionnels. Les déchèteries dédiées aux professionnels sont le plus souvent payantes : droit d’entrée par passage du véhicule ou pesage à la tonne avec tarif correspondant à chaque matériau. Quant aux déchèteries qui accueillent les particuliers, elles sont le plus souvent gratuites pour le tout venant, verre, papier, encombrants, textile, appareils électriques et électroménagers,….., mais elles peuvent être payantes pour les très gros volumes déposés par les particuliers.

Tri, déchèteries et recyclage, des emplois d’avenir

L’emploi sauvé par l’environnement?

A une époque où le chômage s’installe aux quatre coins du monde, la protection de l’environnement, l’écologie et tous leurs secteurs dérivés, sont des secteurs créateurs d’emplois. Or, nous savons que l’emploi est un socle de la société, mais aussi un socle familial. Depuis la fin du XXe siècle, le chômage s’installe durablement dans tous les pays, tous continents confondus. Malgré les innombrables politiques nationales et régionales en faveur de la création d’emploi, n’ont pas réussi à endiguer le chômage qui continue de progresser. Or, depuis le début du XXIe siècle, le secteur de l’écologie et de la protection de l’environnement est le seul à créer des emplois. Et avec le temps, il en créera de plus en plus, car il y a urgence à sauver notre planète.

Les emplois crées par le secteur de l’écologie

Les politiques de transition écologique sont créatrices d’emplois dans des secteurs tels que les énergies renouvelables, la rénovation des bâtiments, l’agroécologie, le transport durable, la réparation et le recyclage, l’éducation et enfin l’accompagnement des acteurs et citoyens vers le mode de vie durable. Ainsi par exemple, un ouvrier qui perd son emploi dans une mine de charbon, doit être formé et accompagné afin d’acquérir les compétences requises pour installer des panneaux photovoltaïques. De nombreuses études attestent que l’écologie et la transition écologique sont les principaux vecteurs de création d’emplois et de maintien de l’emploi pour les années à venir. Ainsi, les institutions spécialisées en emploi, les cabinets de recrutement et autres établissements et associations, doivent s’adapter pour proposer de nouveaux métiers dans l’environnement. Selon une étude de 2019, le secteur de l’environnement et de l’énergie est au 2e rang des plus fortes progressions en nombre d’annonces par rapport à 2018. Ainsi, l’environnement contribue fortement à l’essor économique mondial.

Tri sélectif et répercussions sociales

En France, on attend plus d’un million d’emplois d’ici 2023, dans le secteur de l’environnement. Cet état de fait participera à l’effort qui consiste à répondre aux besoins sociaux, et par conséquent, à une certaine stabilité familiale et économique. En découleront des conséquences très positives dans le cadre de la réduction des inégalités, de l’insécurité et de chômage. De plus, en répondant aux besoins écologiques, la crise écologique s’en trouvera atténuée et les populations des pays occidentaux notamment, pourront espérer un avenir plus radieux en matière environnementale. Les secteurs professionnels qui seront le plus impactés par ce boom, sont ceux du bâtiment et de la rénovation, le recyclage, la réparation et la répartition des biens domestiques, l’agriculture paysanne et traditionnelle, le transport durable terrestre et maritime. Ainsi, la boucle est ainsi bouclée : les déchèteries d’hier et d’aujourd’hui sont l’une des principales clés de résolution de problèmes majeurs tels que le chômage, l’insécurité, la morosité économique des ménages et bien plus encore…

La réglementation dans le transport routier

La réglementation dans le transport routier

Les réglementations du conducteur et de son camion

Contrôle des temps de conduite et de repos des chauffeurs

Salarié ou indépendant, le chauffeur routier observe des règles strictes pour limiter les risques d’accident. Celles-ci s’appliquent à tous les conducteurs, français comme étrangers, quelle que soit l’immatriculation du véhicule. Temps au volant, pauses et périodes de repos sont enregistrés afin de pouvoir être contrôlés en entreprise par un inspecteur. Il faut d’abord mentionner les durées maximales de conduite :

  • 9h par jour, exceptionnellement 10h (2 fois maximum sur 15 jours);
  • 56h hebdomadaires (en respectant une moyenne de 48h/semaine sur 4 mois);
  • 90h sur 2 semaines consécutives.

Pour les temps de pauses, si le chauffeur conduit pendant 4h30, il doit faire une pause de 45 minutes. Il peut aussi faire 2 pauses, de 15 minutes puis de 30 minutes, réparties sur cette plage de 4h30. Quant au temps de repos, il est défini selon la nature du transport, à savoir soumis ou non au règlement (CE) n°561/2006 :

  • S’il l’est : 11h de repos journalier + 45h de repos hebdomadaire, avec possibilité de moduler tout en récupérant plus tard;
  • Sinon : 48h de repos hebdomadaire divisées en plusieurs périodes.

Les permis poids lourds C, C1 et C1E

À la base du métier, le permis certifie la formation et l’apprentissage suivis par le conducteur. Il existe plusieurs catégories, en fonction de l’âge, du type de transport à réaliser ainsi que des permis déjà obtenus. On retrouve parmi les plus courants :

  • Le permis C : transport de marchandises ou de matériel. Le candidat, titulaire du permis B, est âgé d’au moins 18 ans. Pas plus de 7,5t avant 21 ans;
  • Le permis CL (C limité) : équivalent du permis C mais il n’est plus délivré;
  • Le permis C1 : véhicules dont le PTAC (poids total autorisé en charge) est entre 3,5 et 7,5t. Une remorque de moins de 750kg peut être attelée;
  • Le permis C1E : véhicules de la catégorie C1 attelés d’une remorque ou d’une semi-remorque dont le PTAC est supérieur à 750 kg. Poids maximum : 12t;
  • Le permis EC : convoi exceptionnel « super lourd ».

Le poids lourd, un véhicule qui demande un entretien rigoureux

Tout véhicule doit être assorti de son carnet d’entretien. Il s’agit de la preuve légale et professionnelle récapitulant les informations sur le camion ainsi que le suivi des réparations. Il retrace aussi les différents contrôles techniques effectués chaque année pour les véhicules de plus de 3,5 tonnes. Par précaution, le conducteur routier réalise quelques contrôles visuels et auditifs avant chaque démarrage pour s’assurer de sa sécurité et de celle des autres utilisateurs de la route. Il en va de sa responsabilité en cas d’incident.

Les réglementations pour les poids lourds sur la route

Les vitesses autorisées pour les camions

Vous avez tous en tête les macarons 60, 80 ou encore 90, collés sur le coin arrière gauche des remorques de camion. Ils indiquent la vitesse maximale autorisée en fonction du type de voie. En règle générale, les vitesses autorisées pour les véhicules de plus de 3,5 tonnes sont les suivantes :

  • 90km/h sur l’autoroute;
  • 90km/h sur les 4 voies séparées avec terre-plein central;
  • 80km/h sur les routes à caractère prioritaire (90km/h si moins de 12t);
  • 80km/h sur les autres types de voies (60km/h si articulé ou plus de 12t);
  • 30 ou 50km/h en agglomération.

Ces vitesses peuvent évoluer en fonction du type de chargement (machinerie, matières dangereuses). Les poids lourds sont également soumis à une signalisation spécifique sur le réseau routier, avec parfois des voies qui leur sont dédiées en cas de dénivelé important, dans des tunnels ou sur des ponts (poids à respecter).

Chargement, poids et dimensions

Chaque conducteur se réfère aux règles de tonnage et de dimension, inscrites au code de la route. Lors du chargement, il doit connaître le poids à vide (PV) de son véhicule ainsi que le PTAC pour déterminer la charge utile, le poids de la marchandise. Chaque camion respecte un poids total roulant autorisé (PTRA) en fonction du nombre d’essieux. Des tableaux de caractéristiques recensent :

  • Les poids par type de véhicule (de 2 à 6 essieux);
  • Les poids autorisés par essieu ou par association d’essieux;
  • Les longueurs maximales pour les porteurs, les véhicules articulés, les trains routiers, les trains doubles et les bi-trains;
  • Les longueurs pour les véhicules de travaux et les véhicules remorqueurs;
  • Les longueurs pour les tracteurs spéciaux (porte-voitures, cirques, forains…).

Des dérogations pour transporter une charge supplémentaire existent aussi en fonction du type de camion (gaz, électrique) et de ses équipements (ralentisseur). Le chauffeur peut alors augmenter le poids total de 500kg à 1 tonne.

Autorisation et interdiction de circuler

En France, un camion pesant plus de 7,5t a interdiction de rouler entre samedi 22h et dimanche 22h, et ce, toute l’année, sans oublier les jours fériés. Des limitations locales peuvent être imposées afin de réduire les risques de pollution ou améliorer la sécurité en cas de départ en vacances. Là encore, il existe des dérogations pour certains transporteurs (animaux, événementiel, fret aérien, carburant, déménagement, etc.). Des situations d’urgence comme les catastrophes naturelles ou des accidents peuvent aussi donner lieu à des exceptions.

Les réglementations sur le transport en dehors de la route

L’environnement réglementaire du transport routier en Europe

Étant donnée l’importance du secteur pour l’économie française, et plus largement européenne, le législateur se doit d’imposer des règles strictes aux routiers et aux entreprises de transport. Respect des conditions de travail, sécurité routière, concurrence loyale, contrôle des véhicules… Tout est fait pour que la profession soit exemplaire et qu’elle ait conscience de son impact sur les autres usagers, sur l’environnement et sur le patrimoine routier. Au niveau européen, on observe une harmonisation afin de mieux faire respecter :

  • La réglementation sociale européenne (conduite, repos, chronotachygraphes);
  • Les règles sur la sous-traitance et la lutte contre le travail illégal;
  • Les règles de cabotage routier (entreprises non résidentes dans le pays);
  • Les règles selon les marchandises transportées (matières dangereuses);
  • L’accès à la profession de transporteur, les règles sociales et fiscales.

Les organismes de contrôle pour le transport terrestre

Pour assurer sa mission de régulation auprès des entreprises et des chauffeurs routiers, le ministère chargé des transports s’appuie sur deux organismes essentiels :

  • La DGITM : Direction Générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer;
  • Les DREAL : Directions Régionales de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement.

Chaque région dispose donc de ces agents territoriaux qui ont pour mission de mener des contrôles en entreprise et sur la route ou encore d’effectuer des pesées aléatoires. De manière générale, les contrôles routiers sont réalisés dans le cadre d’une coopération interministérielle. Peuvent donc intervenir des gendarmes, des douaniers, des policiers ou encore des agents des DREETS (Directions Régionales de l’Économie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités), regroupant les anciennes DRCS (Directions Régionales de la Cohésion Sociale) et DIRECCTE (Directions Régionales des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi) à compter du 1er avril 2021.

Le droit du transport : un cadre international

Au-delà des réglementations sociales, techniques, mécaniques et sécuritaires, le secteur du transport routier doit répondre à un immense ensemble de règles commerciales. Avec le développement des échanges mondiaux, de nombreuses conventions internationales (convention CMR par exemple) ont permis d’ériger un cadre légal commun entre les pays signataires. Pour le moment, le droit international du transport s’appuie sur le contrat de transport et sur l’obligation tacite du transporteur à acheminer la marchandise en bon état. Celui-ci est ensuite étoffé par le droit régional (l’Union Européenne), puis par les règles propre à la France.